Un Passage vers un Monde Improbable
Nous vivons une époque d’accélération, de zapping. Ralentir est une question de survie, pour mieux sentir, intégrer, vivre et mieux mourir. La vitesse est souvent une fuite en avant. Par exemple, elle permet dans toute pratique (...)
Nous vivons une époque d’accélération, de zapping. Ralentir est une question de survie, pour mieux sentir, intégrer, vivre et mieux mourir. La vitesse est souvent une fuite en avant. Par exemple, elle permet dans toute pratique corporelle (danse, arts martiaux, musique,…) de cacher les défauts (pas toujours), les failles, parfois la médiocrité, au risque de devenir une gesticulation inutile.
Cela demande un effort, une maîtrise que de ralentir son geste, de sentir ceux-ci se prolonger au-delà du corps apparent. Habitons nos mouvements plutôt que d’être possédé par eux (...)
Nous vivons une époque d’accélération, de zapping. Ralentir est une question de survie, pour mieux sentir, intégrer, vivre et mieux mourir. La vitesse est souvent une fuite en avant. Par exemple, elle permet dans toute pratique corporelle (danse, arts martiaux, musique,…) de cacher les défauts (pas toujours), les failles, parfois la médiocrité, au risque de devenir une gesticulation inutile.
Cela demande un effort, une maîtrise que de ralentir son geste, de sentir ceux-ci se prolonger au-delà du corps apparent. Habitons nos mouvements plutôt que d’être possédé par eux tels des automates. Ralentir la consommation pour préserver notre écosystème, cela passe aussi par reprendre conscience de nos besoins réels, se dégager du superficiel pour consommer autrement. Ralentir les repas permet de manger mieux et moins. Ralentir la parole, redonner la place au silence, à l’écoute, à la relation. La liste est longue… Ralentir n’est pas toujours faire moins, (...)