Ce parc est composé d’une des plus anciennes forêts du pays et a su conserver les lieux dans un état ou très peu de changement ont été apportés. Elle foisonne d’animaux, d’insecte et de reptiles pour peu que l’on prenne le temps de voir et d’écouter les indices qu’elle nous donne. La chance de voir un animal mythique, le tapir. Celui -ci, selon les experts, a des traits le liant au cheval et rhinocéros mais quoi qu’il en soit c’est le plus gros mammifère terrestre du pays et juste de pouvoir s’en approcher pour le photographier et le filmer est une expérience extraordinaire. Pour les autres : singes, fourmiliers, paresseux etc. ce sont des animaux que vous verrez régulièrement dans ce pays.
Un guide vous sera nécessaire et est obligatoire pour une visite à l’intérieur du parc. Mais ça vaut la dépense. Les guides connaissent la faune et la flore et vous donneront des explications intéressantes. Mais surtout ils savent où dénicher certains animaux que peu de gens réussissent à voir ailleurs. Pour les excursions, les plus aventureux pourront tout comme nous faire celle de deux jours pour aller dormir au centre de recherche la Serena qui est d’approximativement 19 km aller et revenir le lendemain. Ce centre de recherche est situé en pleine nature et encore aujourd’hui plusieurs chercheurs sont sur place pour continuer le travail sur cette faune et flore.
À votre retour vous pourrez facilement vous diriger vers le village de Golfito ou San Ramon qui sont près de la frontière Panaméenne et visiter le parc La Amistad qui traverse les deux pays et qui est lui aussi splendide avec une température plus fraiche car situé plus en hauteur. Plusieurs personnes en profitent pour traverser au Panama ou aller faire des achats dans la zone de boutique hors taxe. Personnellement nous préférons la tranquillité des parcs, le son de la nature et voir les animaux dans leur milieu naturel et qui sait parfois vous serez vous aussi sous observation. Car nous avons vécu cela, une famille de singe araignée s’est arrêtée au-dessus de nous, assis dans l’arbre et tous nous regardaient pour savoir quelles créatures nous étions.