Pays aux mille visages, pays de toutes les contradictions et riche d’une histoire de deux milles ans, la visite de la Turquie n’est à manquer sous aucun prétexte.
Pays aux splendeurs orientales avec ses mystères et ses Derviches tourneurs, c’est une contrée regorgeant de richesses antiques et historiques mais ce n’est pas tout !
La Turquie et notamment Istanbul est à la pointe de la modernité et des tendances au point d’en être nommée Capitale du Design avec des hôtels, des restaurants sans en oublier des bars lounge et boutiques branchées !
Istanbul, la Ville aux Mille Lumières
Partez le temps d’un week end ou plus à la découverte des différentes facettes d’Istanbul, perdez vous dans ce mélange multiculturel, émerveillez vous de cette parfaite symbiose entre ce trésor d’histoire, d’architecture et la modernité de cette ville en perpétuelle mouvement. Capitale de la civilisation du monde pendant plusieurs siècles, Istanbul est à présent une mégalopole de plus de 12 millions d’habitants.
Ville de lumière plantée entre les deux continents (que sont l’Europe et l’Asie), elle détient une place importante dans l’histoire, la culture et le commerce de notre société actuelle.
Elle se trouve scindée en deux par le magnifique Bosphore qui relie la mer de Marmara à la mer noir en passant par la corne d’or, place ouverte sur la mer où se trouve le quartier historique.
Riche d’une culture et d’une histoire de près de 3000 ans, Istanbul regorge d’édifices tout aussi hétéroclites que somptueux ; l’hippodrome, le harem, le palais de Tokapi résidence des sultans du 15e siècle jusqu’au début 1800 date à laquelle fut construit le magnifique palais de Dolmabaçhe...etc.
Le palais de Tokapi est à lui seul une ville dans la ville avec 5000 habitants et notamment les nombreuses concubines du sultan. Vous y découvrirez également les trésors vestimentaires, les porcelaines ainsi que des bijoux d’or et de diamant.
N’oubliez pas de visiter l’église de Sainte Sophie, plus grand édifice chrétien jusqu’à sa transformation en mosquée en 1453, elle reste le symbole de la puissance Byzantine avec une architecture et une dimension inégalée jusqu’à la construction de Saint Pierre de Rome.
Admirer la fabuleuse Mosquée Bleue aux six minarets construite sous le règne du Sultan Mehmet 1er qui voulait afficher la puissance Ottomane. La mosquée tire son appellation des peintures et faïences d’Iznik qui recouvre l’intérieur de l’édifice.
L’énumération et la présentation de l’ensemble des chefs d’œuvres architecturaux de la ville seraient bien trop long tant la diversité et la richesse de la ville sont grandes. Notons que les architectes Ottomans étaient déjà des visionnaires de grand talent qui ont servis de source d’inspiration dans le monde notamment par le biais de « Sinan » qui reste incontestablement le plus grand architecte de la période Ottomane.
Quittons le quartier historique de la ville pour passer le pont de Galata et entrons dans la partie « moderne » de la ville. Véritable poumon de la ville, le quartier de Taksim/ Pera / Beyoglu présente un aspect totalement différent de la ville, avec ses rues bondées, ses nombreuses boutiques, et une jeune population hyper active à la recherche des dernières tendances de la mode et de la vie.
Taksim est sans aucun doute le quartier le plus mutliculturel que l’on puisse trouver, ici toutes les tendances et toutes les catégories sociales se retrouvent et ce mélangent.
Ce quartier qui est également riche en Histoire et architecture, est le prolongement du quartier génois. Son urbanisation s’accéléra au XIXe siècle. En effet, les grandes puissances coloniales de l’époque, faisant pression sur la Sublime Porte pour en obtenir des avantages commerciaux et des concessions territoriales, y installèrent ambassades et banques. De grandes familles chrétiennes y résidaient et fréquentaient la rue de l’Indépendance (Istiklâl Caddesi), jalonnée de prestigieuses écoles, d’immeubles bourgeois, de banques, théâtres et tavernes. Un programme de réhabilitation du quartier entrepris récemment permet au vieux Péra de revivre et de retrouver son lustre d’antan.
En partant de la fameuse tour de Galata vous pouvez y découvrir un couvent de Derviches Tourneurs, fondé au XVIe siècle, ce « Tekke », considéré comme le plus ancien couvent des Halevti à Istanbul, puis arpentez la rue de l’Indépendance, bordée de palais, anciens sièges d’ambassades, comme le palais de France, qui fut la première ambassade à s’installer au XVIe siècle, les consulats russe et hollandais, et aussi le palais Corpi, superbe hôtel particulier qui fut le siège de l’Ambassade des Etats
Nous oublions au passage le fameux « passage des fleurs » où étaient installées les tavernes les plus célèbres d’Istanbul.
A l’heure actuelle derrière les vieux bâtiments d’architecture néo-classique se dressent de nombreuses bars et restaurants branchées, dans les cours intérieures de nombreux café regorgeant de verdure ou le tout Istanbul intellectuel et artistique aime à se retrouver.
Ce qui explique d’ailleurs les nombreuses galeries d’art que nous pouvons trouver dans le quartier.
Depuis cinq ans, le visage d’Istanbul change à toute allure. À côté des chefs-d’œuvre parfois millénaires qui symbolisent cette ville et l’héritage de son passé byzantin, chrétien et ottoman, ne cessent d’éclore de nouveaux lieux à la décoration ultra-pointue. L’ouverture, en 2004, du premier musée d’art contemporain de la ville et le lancement, en 2005, d’une foire internationale du design témoignent de cet engouement. L’embellie de l’économie turque, une relative accalmie politique et l’essor d’Internet expliquent en partie cette dynamique.
Le soir entrez dans un monde que vous n’auriez jamais pu imaginer en arrivant dans ce pays.
En effet la vie nocturne à Istanbul est intense avec de nombreux restaurants bars et discothèques pour tous les goûts.
Suivant vos humeurs changer de quartier et changer d’ambiance du Bosphore plutôt chic et raffiné ou de Taksim et ses environs, ancien cœur commercial de la ville avec ses rues en perpétuelle effervescence.
LVA