Sur l’altiplano, le sol et le climat ne se prêtant pas à la culture d’une grande variété de produits, certaines communautés ne peuvent pratiquer qu´une récolte de pommes de terre par an. Comme méthode de conservation de ces produits « frais », les aymaras mettent en oeuvre un procédé typique de la région andine visant à extraire l’amidon du tubercule et à le transformer en pomme de terre déshydratée. Divers processus existent, aboutissant au final à la fabrication d’un « chuño » (pomme de terre déshydratée noire) ou d’une « t’unta » (pomme de terre déshydratée blanche). L’élaboration du chuño et de la t’unta se réalise lors des mois les plus froids de l’année, le plus souvent en juin. Une première activité touristique consiste alors pour les visiteurs à participer à un atelier de fabrication de ces pommes de terre avec les habitants du village.
> Travail du textile
Divers produits du village sont obtenus grâce aux lamas. Tout d’abord le combustible pour les maisons constitué des bouses séchées d’animaux. En outre, au mois de novembre chaque année, on procède à la tonte des animaux dont la laine sera filée et tissée durant l’année par les femmes du village pour confectionner divers vêtements : gants, bonnets, couvertures, châles etc… (Ateliers de démonstration). Cette tâche est tout aussi impressionnante que l’immobilisation des lamas entreprise par les habitants du village pour les charger : plusieurs personnes sont alors nécessaires et pendant que l’une attrape l’animal par les oreilles et lui immobilise la tête entre les jambes, les deux autres fixent la charge sur son dos. Tout un spectacle à partager avec les habitants !
> Participation à l´élaboration de la « Huatia », un des plus anciens plats culinaires des Andes (plus de 18 000 ans !).
L´origine du mot Huatia provient d´une divinité inca, Huatio qui aurait enseigné aux agriculteurs les techniques du travail de la terre ainsi que la réalisation des terrasses agricoles pour exploiter au mieux les montagnes. Huatio est aussi à l´origine du calendrier agricole des Andes. Un plat symbolique donc, et de plus, réellement délicieux !
> Rencontres à l´école du village (située à six kilomètres de Tuni). En période scolaire uniquement bien entendu, pourquoi ne pas proposer au professeur de cette école un échange de compétences.
> Excursion à la recherche de plantes médicinales avec le guide local du village, plantes qui sont récoltées pour toute l’année à la bonne saison.
> Pastoreo des lamas
Activité importante des villageois et très éloigné de la carte postale andine, les lamas imperturbables se laissent accompagner tous les matins vers leurs lieux de pâturage.
> Partie de pêche à la truite dans les lagunes proche du Condoriri avec le guide local. A certaines saisons, les locaux s’adonnent beaucoup à la pêche.
> Récolte aux champs
Vu l´altitude de Tuni, les activités agricoles sont situées assez loin du village et concevables uniquement à certaines périodes.