Une farandole de capybaras, un rongeur de la taille d’un cochon, des loutres géantes, des tamanoirs (grands fourmiliers), des paresseux dans les arbres, encore appelés aïs, des singes hurleurs, des tapirs, des cerfs de pampas, mais aussi des prédateurs redoutables comme le loup à crinière, le puma ou encore le jaguar. Il n’est pas rare de croiser ce dernier, cet animal timide et infiniment agile au cœur du Pantanal au mois d’août, pendant que sa période de reproduction bat son plein.
Et puis il y a les oiseaux. Des dizaines de milliers d’oiseaux, migrateurs ou non, qui peuplent le Pantanal. Les plus emblématiques d’entre eux sont, bien entendu, les aras. En couple pour la vie pour la plupart d’entre eux, il est très courant de voir voler ces beautés bleu et jaune, rouge et vert ou encore, le plus grand et majestueux d’entre eux, le ara hyacinthe, dont le plumage oscille chaleureusement entre le bleu et le violet, qui est aussi le plus en danger d’entre eux, avec moins de 3000 individus existants à l’heure actuelle à l’état sauvage dans le monde.